22.11.19

Comptes Disney+ piratés: Comment vous protéger!






Alors que les utilisateurs perdent l'accès à leurs comptes par dizaines, nous vous offrons quelques conseils pour vous aider à sécuriser vos abonnements au service de streaming

Le très attendu service de streaming Disney+ a été accueilli avec des acclamations de la part de bien des familles. Mais ce lancement ne s’est pas fait sans problèmes techniques. Parmi ceux-ci, dans les heures qui ont suivi la mise en ligne du service, de nombreux utilisateurs ont signalé que leur compte avait été piraté, selon ZDNet. Les comptes piratés ont alors commencé à apparaître sur la toile noire et étaient disponibles pour des prix allant de 3 à 11 dollars US, voire gratuitement. Certes, ce détournement de compte n’est pas un incident isolé, et d’autres services de streaming populaires luttent contre de tels incidents depuis des années.
Néanmoins, vous pouvez prendre certaines mesures faciles pour réduire les risques d’avoir à passer par une épreuve similaire à l’avenir. Les conseils suivants devraient s’appliquer à la majorité des services de streaming largement utilisés.
Corrigez vos mots de passe
Aussi élémentaire que cette recommandation puisse paraître, un mot de passe ou une phrase de passe solide et unique peut faire toute la différence. Il est important de ne jamais recycler le même mot de passe pour plusieurs services, ni d’utiliser une variante du même mot de passe ou de la même phrase de passe (qui pourrait alors être facilement deviné). De plus, vous voudrez peut-être envisager d’utiliser un gestionnaire de mots de passe pour générer et stocker vos mots de passe. Ainsi, vous n’aurez plus qu’à retenir un seul mot de passe sécuritaire pour accéder à l’ensemble de vos comptes.
Nous vous conseillons également d’utiliser un service comme Have I Been Pwned, pour vérifier si l’une de vos informations d’identification a pu être compromise lors d’une violation de données antérieure. Vous pouvez également vous inscrire pour recevoir des notifications au cas où vos informations de connexion apparaîtraient dans de futures violations. Chrome et Firefox offrent leurs propres versions de vérification des mots de passe.
En général, l’authentification à deux facteurs (2FA) est un moyen efficace de renforcer la sécurité de votre compte mais, malheureusement, au moment d’écrire ces lignes, de nombreux services de streaming n’offrent pas cette option.
Ne mordez pas à l’hameçon
La devinette des mots de passe n’est pas la seule technique que les criminels utilisent pour détourner des comptes. Les acteurs malveillants  recourent souvent à l’ingénierie sociale et usurpent l’identité des canaux de communication officiels pour vous escroquer et vous inciter à leur transmettre vos informations personnelles. En effet, on peut dire sans grand risque de se tromper que tout le monde, des politiciens aux gens ordinaires, a reçu un courriel d’hameçonnage.
Bien que les fournisseurs de services de messagerie aient intensifié leurs mesures de sécurité et essaient d’attraper autant de tentatives que possible avant d’atteindre leurs cibles, certains de ces messages parviennent parfois à se frayer un chemin jusqu’à votre boîte de réception. En cas de doute, faites confiance à votre jugement. Rappelez-vous que de nombreuses attaques d’hameçonnage ne se démarquent plus par le nombre important d’erreurs de grammaire ou de syntaxe. Certaines peuvent paraître plutôt crédibles.
En règle générale, vous ne devriez jamais ouvrir une pièce jointe ou cliquer sur un lien à moins d’être sûr à 100 % que le message est authentique. Au besoin, communiquez avec l’expéditeur par d’autres canaux vérifiés pour vous assurer qu’il l’a envoyé.
Voici quelques articles qui présentent plus en profondeur le fonctionnement des attaques d’hameçonnage :
·         Phear of Phishing
Prévenir ces attaques
Avoir de saines habitudes de cybersécurité, adopter une approche de bon sens et utiliser une solution de sécurité de bonne réputation contribuera généralement beaucoup à votre sécurité dans le monde numérique. Comme le veut le vieil adage, « Vaut mieux prévenir que guérir ». C’est d’autant plus vrai en matière de cybersécurité.