25.7.20

Dix conseils pour vous protéger contre les cybermenaces pendant vos vacances


Si vous faites partie de ces vacanciers qui ne partent jamais sans leurs appareils connectés, protégez-vous contre les cybermenaces avec ces quelques conseils.

Voici un guide pour vous permettre de voyager en toute sécurité et tout en gardant ainsi vos données personnelles et vos appareils protégés, que vous utilisiez un Wi-Fi public pour vous connecter à votre banque en ligne, une boutique en ligne ou tout simplement pour consulter vos e-mails pendant vos vacances.
1.     
Avant de prendre la route, assurez-vous d’exécuter sur vos appareils une mise à jour complète de votre système d’exploitation ainsi que des logiciels, et d’utiliser une solution de sécurité de confiance.
2.     
Sauvegardez vos données et conservez-les dans un endroit sûr. Pensez à déplacer les données sensibles du disque dur de votre ordinateur portable sur un disque dur externe chiffré le temps de vos vacances.
3.     
Ne laissez jamais vos appareils sans surveillance dans les lieux publics. Activez la fonction antivol de vos appareils pour tracer les appareils volés ou perdus, et au besoin d’effacer les contenus à distance.
4.     
Utilisez des mots de passe forts et uniques et activez la fonction « délai d’inactivité » sur tous vos appareils, que ce soit votre ordinateur portable, votre tablette ou votre téléphone. La vidéo suivante peut vous aider à choisir des mots de passe sécuritaires.
5.     
la mesure du possible, utilisez uniquement des accès internet de confiance. Demandez à votre hôtel ou l’endroit où vous logez le nom de leur Wi-Fi et ne vous connectez qu’au réseau ayant exactement le même nom : méfiez-vous des arnaques qui essaient de ressembler aux Wi-Fi publics en ajoutant le mot « gratuit » au nom de la connexion Wi-Fi.
6.     
l’Internet de votre hôtel vous demande de mettre à jour un logiciel afin de pouvoir vous connecter, déconnectez-vous immédiatement et informez-en la réception.

7.     Ne vous connectez pas à des connexions Wi-Fi qui ne sont pas chiffrées avec WPA2 ou WPA3
Tou
tes les normes inférieures à celle-ci ne sont tout simplement pas assez sûres et peuvent être facilement piratées.
8.     
Si vous devez utiliser le Wi-Fi public pour vous connecter à votre réseau d’entreprise, utilisez toujours votre VPN(réseau virtuel privé).
9.     
Si ce n’est pas urgent, évitez les banques et boutiques en ligne quand vous utilisez un Wi-Fi public. Sinon, nous vous conseillons d’utiliser le partage de connexion de votre téléphone et de surfer en utilisant internet sur votre téléphone portable.

10.  Utilisez toujours une solution de sécurité de confiance incluant un antivirus, y compris sur vos appareils mobiles tels que smartphones, tablettes, etc.

Mettre en application ces conseils vous permettra de partir en vacances l’esprit en paix. Vous pouvez maintenant fermez vos valises, et partir en toute tranquillité. N’oubliez pas votre brosse à dent et votre crème solaire!

Des commissaires à la vie privée demandent des vidéoconférences sécurisées



Une lettre ouverte souligne cinq principes de sécurité et de respect de la vie privée qui requièrent une attention accrue de la part des services de vidéoconférence.

Six autorités de protection des données et de la vie privée de pays de quatre continents ont adressé une lettre ouverte aux sociétés de vidéoconférence (VTC), leur demandant de réévaluer la manière dont elles protègent les droits à la vie privée et les données des citoyens dans le monde entier.

Puisque la pandémie nous a retenus dans nos maisons pendant la pandémie, les services de vidéoconférence ont connu une forte hausse de leur popularité, notamment pour rester en contact avec leurs amis et leur famille et pour organiser des réunions de travail, des cours en ligne et des rendez-vous médicaux virtuels. Toutefois, la hausse de la demande s’est également accompagnée de rapports soulignant les problèmes de sécurité rencontrés par certaines des plateformes, ainsi que de préoccupations directement exprimées auprès des organismes de réglementation eux-mêmes.

« Cette lettre ouverte a pour but d’exposer nos préoccupations, de clarifier nos attentes et les mesures que vous devriez prendre en tant qu’entreprises de services de vidéoconférence pour atténuer les risques soulevés et, en fin de compte, pour garantir que les renseignements personnels de nos citoyens sont protégés conformément aux attentes du public et à l’abri de tout préjudice.», explique la lettre, cosignée par les commissaires à la protection de la vie privée et les organismes de réglementation d’Australie, du Canada, de Gibraltar, de Hong Kong, de Suisse et du Royaume-Uni.

La lettre souligne cinq principes sur lesquels les sociétés de VTC devraient concentrer leur attention : la sécurité, le respect de la vie privée dès la conception, la connaissance de leur public, la transparence et l’équité, et le contrôle par l’utilisateur final. Elle s’adresse à l’ensemble des entreprises fournissant des services de vidéoconférence. Toutefois, Microsoft, Cisco, Zoom, House Party et Google ont reçu la lettre directement.

Les régulateurs attendent des entreprises qu’elles sécurisent les données des utilisateurs en mettant en œuvre certaines mesures de sécurité en standard, comme le chiffrement intégral de toutes les communications et l’authentification à deux facteurs pour les connexions, ainsi qu’en exigeant des utilisateurs qu’ils utilisent des mots de passe forts. Les plates-formes VTC doivent également inciter les utilisateurs à se mettre régulièrement à jour avec la dernière version de leur client de communication.

La lettre poursuit : « Il convient également de veiller tout particulièrement à ce que les renseignements soient correctement protégés lorsque des tiers les traitent, y compris dans d’autres pays. » Ses signataires reconnaissent également que la pandémie a conduit à une utilisation des plates-formes de CTV différente de celle pour laquelle elles ont été conçues, ce qui peut ouvrir la porte à des menaces imprévues. Ils encouragent les entreprises à examiner ces nouveaux cas d’utilisation et à mettre en œuvre les mesures nécessaires de protection des données et de la vie privée en conséquence.

Les commissionnaires soulignent également que « Cela revêt une importance particulière lorsqu’il s’agit d’enfants, de groupes vulnérables et de contextes où les discussions qui ont lieu sur les appels sont susceptibles d’être particulièrement sensibles (dans l’éducation et les soins de santé par exemple). C’est également le cas lorsqu’on mène des activités dans des territoires où les questions de droits de la personne et de libertés civiles pourraient créer un risque supplémentaire pour les personnes qui utilisent la plateforme. »

En ce qui concerne la transparence et l’équité, les entreprises sont invitées à être franches sur les données qu’elles collectent et la manière dont elles les traitent. La lettre poursuit en avertissant que tout manquement à cette obligation peut entraîner des violations de la loi et des abus de confiance de la part des utilisateurs. Les régulateurs de la vie privée s’attendent à recevoir des réponses des entreprises d’ici le 30 septembre 2020.